L’objectif de Typhons sur l’Hôtel de Ville était double pour ce 20 octobre : « chasser l’UDC neuchâteloise du parlement fédéral, et conserver au moins un siège d’élu fédéral dans les Montagnes« . C’est une immense satisfaction de voir réalisé le premier rêve. Quant au typhon vert-POP qui lamine le PS, c’est au profit de Fabien Fivaz qui conquiert un siège mérité et de Denis de la Reussille qui garde le sien. Quant à la nouvelle sénatrice Céline Vara, sa victoire est plus qu’un typhon, un tsunami. Bravo à elle !
Devant Julien Guillaume de la RTS, Baptiste Hurni et Céline Vara
La défaite de l’UDC qui ne comptabilise que 12,66 % des suffrages (- 7,5 points) au Conseil national est retentissante, à cause notamment de l’abstention importante de son électorat. C’est très dur pour Yvan Perrin, qui doit sortir de son obsession islamophobe pour revenir une puissance d’être positive.
Le PLR obtient un résultat inférieur à 2015 (- 2,2 points) après une campagne du trop-plein. A force de squatter le territoire avec ses affiches et de battre tous azimuts la campagne, il a fini par perdre des suffrages.
Le bloc Verts libéraux-PDC aves 13,21 % ne doit pas regretter de ne s’être pas apparenté au PLR. L’augmentation d’éluEs aux élections communales de 2020 est une certitude et la voie de Mauro Moruzzi au Conseil d’Etat en 2021 est toute tracée.
La gauche augmente son score de 6 points, ce qui est extraordinaire. Cependant, le PS est avec l’UDC l’immense perdant de cette journée; avec 16,63 %, il est largement devancé par les Verts (qui gagnent 11 points) et perd 7 points. Ainsi à La Chaux-de-Fonds, les 2000 suffrages perdus par le PS sont allés aux Verts qui gagnent 2800 suffrages par rapport à 2015
Grand bravo donc à Fabien Fivaz qui voit son milititantisme, ses convictions et sa longue expérience politique récompensée par son siège au Conseil national. Il obtient le meilleur résultat du canton.
Fabien Fivaz avec Léa Jelmini
Et chapeau au POP, qui est presque deux fois plus fort que le PS à La Chaux-de-Fonds. Denis de la Reussille a au moins deux belles années devant lui et pourrait céder son siège à Sarah Blum en cours de mandat pour garantir la relève en 2023.
Il est trop tôt pour expliquer la perte du siège de Didier Berberat au Conseil des Etats. Je le lui ai dit récemment, c’était peut-être une erreur de ne pas avoir cédé son siège en cours de mandat pour préparer le terrain à Martine Docourt.